• Ce matin, nous apprenons que la préfecture de l'Essonne a piégé un sans papier nigérian de 25 ans. Le 5 octobre, il recevait un courrier de la préfecture mentionnant : "vous êtes priés de vous rendre en préfecture pour délivrance d'une autorisation provisoire de séjour". Il s'y est rendu le 11 octobre, a été arrêté et renvoyé dans son pays natal.

    Ce matin, la rue de la Banque a été évacuée par les forces de l'ordre à 6h00 du matin. Des gens avec un travail et des papiers.

    Bad day pour les mal logés et les sans papiers. 

    - "Si vous n'aimez pas la France, quittez là"?
    - Mais y a pas de problème. J'y travaille


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  • Ceci n'est pas un blog.

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  • Extreme sounds have told me
    They held me down every night
    I didn't have much to say
    I didn't give up the light
    I closed my eyes and closed myself
    And closed my world and never opened
    Up to anything
    That could get me at all

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  • Rue de la Banque.
    Paris
    France


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  • Je suis derrière la porte. Scrutant attentivement le ballet incessant des hommes qui salissent ton espace.

    Tu t'es battue pour vider. Nettoyer. Batir. Reconstruire. A en devenir égoïste. A m'oublier parfois dans des endroits que je déteste. Seul face aux vautours du zinc, prêts à payer pour s'offrir tes faveurs.
    J'ai parfois eu l'impression de jouer le proxénète. Ou le caissier au cinéma quand ces porcs me demandaient un abonnement illimité.
    Je revenais toujours le lendemain matin pour te découvrir les yeux éclatés et les cuisses rougies par la violence de tes rapports. Je te prenais dans mes bras. Tes cheveux sentaient la cigarette, l'alcool et le mauvais parfum masculin. Celui acheté en même temps que le pack de bières planqué dans le coffre de la bagnole.
    Tu pleurais, puis t'endormais.
    Je restais là. Tu avais peur d'être seule. Seule pour dormir. Manger. Nettoyer. Respirer.

    Pourtant, tu continuais à offrir ton cul au premier mâle.
    Au début, tu avais besoin d'alcool. Désormais, c'est à jeun que tu les baises.
    Et je ne viens plus le lendemain matin. Fatigué de nettoyer les traces de sperme sur ton canapé. Dégouté par l'absence de capote dans les poubelles.

    Tu penses vivre à nouveau mais tu te suicides à coup de bites. Ta porte est ouverte en permanence.
    Je t'ai rendu les clés.
    Je ne veux plus être témoin de ta déchéance.

    Tu me dis lâche et tu as raison.
    Mais je ne supporte plus tes compte rendus du lendemain. Le jus de tes partenaires. Cette odeur de mauvais vin blanc, de vomi au fond de la cuvette. Le sang sur ta nuisette.
    Pas chez toi en tout cas...

    Non, pas chez toi... 


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