• Fréquentation virtuelle sans marque déposée.
    Comme des pas sur le bitume.
    Ici est une ruelle fréquentée par des inconnus, des fantômes, des personnages sans bras.
    Ou plutôt sans doigts.

    Pourtant, je te connais toi.
    Arrivée ici non pas par hasard mais par choix. Ou habitude.
    Et toi.
    Arrivé en ces lieux par
    /disc
    /jockey
    /ombre

    Keyboard à key word.
    Ces mots sont une insulte à l'objectif / but / sens
    Je préfère largement le Largo de Bogart

    ou le West d'Hemingway.

    Il m'arrive parfois de me relire.
    Ici.
    Là bas / avant
    Sans rien comprendre.
    Je capte cependant une humeur, une couleur

    C'est ce que je tente

    de / là / à / comprendre / ...


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  • [Uptown Funk Empire feat.Juan Rozolf - N.o.w] sur les oreilles.

    Je pense avoir trouvé le mix parfait de Midnight in a Perfect World.
    Le 30 novembre 1997 à Oxford.
    Meilleur que le 15 décembre 2006 à la Brixton Academy.

    Mon casque est usé, détérioré, détruit presque.
    Mais je continue à chercher.

    Et pense à l'homo erectus devant l'écran. 


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  • Well, well, well...

    Je fais semblant.
    Exhibant mon épaule droite, souriant à ses yeux malicieux.

    Hard Sell arrive ce soir.
    Je ne répondrai pas à ton texto mais j'attends un autre appel.
    Ou un mail.
    21 grams est trempé.
    Cheville endommagée.
    Deuxième!
    Je perds les enchères.
    Poserai quand même quelques disques.
    Le 13 et le 29.
    Seul pour 4.
    Gisele Bundchen.
    Autisme.
    Silence.

    You gotta kick that gangsta shit, come on. 


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  • Suis sur le board.
    Enfin.
    J'ai accès à ces merveilles de live.
    Mon i-pod est enfin dédié.

    Suis sur le board.
    Virgin / 1999

    Keep on rock, rock, rock
    Keep on rockin'
    Ke, ke, ke, keep on rockin'


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  • Tu es transparente. Même quand il pleut, les gouttes évitent tes épaules dénudées. Tu as traversé l'allée sur la poite des pieds de peur de te faire remarquer. Tu devais trembler. Comme d'habitude.

    Tu es transparente. Personne ne t'as remarquée. Tu as déposé le colis à un endroit non protégé. Il pleuvait. Ta couleur bon marché devait couler sur tes nouveaux vêtements achetés sur Internet.

    Tu es transparente. Les gouttes ne savent pas quoi faire. T'éviter ou te tremper. Hésiter entre pitié, compassion ou indifférence.

    Alors tu es partie...
    ?
    Sans dire un mot. Sans t'excuser ou me demander des excuses. Sans respects non plus pour ceux qui t'ont tendu la main les soirs où tu étais ivre de cosmopolitan.
    En ce jour de janvier, ils auraient pu te dire combien tu te trompes.

    Tu préfères laisser des images sur le palier.
    Ces images que j'avais soigneusement choisies...
    Bitch!!!
    Pardon... Beach...

    Celle de Barceloneta que tu as refusée malgré un inoubliable baiser empreint d'un mélange de salive, de vomi et whisky coca. Le Baja Beach comme une salle d'attente pour l'éternité. Et ma caméra filmant des culs vétus de bleu et de jaune, comme un dernier acte de liberté avant de m'enfermer avec tes démons. Mes mains pleines de flyers hideux pour accéder aux différents étages de ce baisodrome polyphonique. Mon cerveau détruit par des litres de taurine et marqué à jamais par les déhanchés improblables de ces putes à pas cher (gratuites).
    "Je suis sure que tu comprends..."

    Cette livraison est ton dernier acte dans ma vie.
    Je ne t'oublie pas mais te chasse et te laisserai à tout jamais dans ta maison blanche.
    Mon seul souvenir sera une statue de la liberté tachée de sang, épinglée sur mes murs.
    Dernière confiserie ma belle.

    I quit... 


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