Tu es de retour.
Après un long silence, tu reprends position.
Chroniques de tes trajets, teintées d'une mélancolie indélébile.

Tu espères me croiser mais je suis de l'autre côté du marché de samedi. Je me cache derrière mon nouveau bonnet, symbole de mes nuits zen au Barinn.
Derrière un nouveau style aussi.
Je me souviens de ce disque de Amp Fiddler; un an avant, il préfigurait la couleur actuelle.

Pourtant, le son du wik-end fut différent

mais déconcertant...

"Comme les notes d'une chanson lointaine"
"Listen to the voice of Buddah"

J'avais en tête un mix de DJ Food, ne parvenant pas à me rappeler si le sample était de Visage ou Human League. J'y ai pensé en buvant des ti punch, à côtés d'une jeune fille squelettique ne supportant plus les rails de coke qu'elles s'étaient envoyés, fatiguée d'attendre le set de son mec, lui même trop jeune pour supporter plus de 5 whisky-coke.

Abimée...

Deaf...

Désirée...

J'aurais aimé lui faire connaître la gaieté de ce mix. Lui faire comprendre que le son son glacial et métallique sur lequel elle tentait de bouger ses fesses sans gras n'était pas une finalité.
Perdue...
Ne viens pas!

Danse autrement!

Je pense à cet article sans mots: "Dictature musicale".
Quel droit d'imposer?
J'aurais aimé lui proposer.

Et partager.

Eternelle problématique.
J'ai refusé une nuit pour incompatibilité musicale. Je suis intolérant et chiant. Je n'aime que ce que j'aime.

Et CEUX que j'aime.