• J'avais abandonné depuis trop de temps cette rue que je connais par coeur.
    Les entrées que je franchissais, assuré de croiser Emmanuelle ou Cécile. Les comptoirs trop classes pour moi, où attendaient patiemment les Long Island Iced Tea préparés comme je les aime. La plage et son sable sans aucun secret pour moi. Et cette maison, un peu à l'écart du centre, où le café chaud était partagé amicalement.

    La ville perd peu à peu mes repères. Les bars ferment désormais trop tôt. Les barmans ne savent pas que j'apprécie les cocktails sans trop de citron. Le sable déserte petit à petit la baie et la machine à café est cassée.

    Je bois donc quelques bières, guettant la porte d'entrée cachée derrière l'escalier gigantesque. Les ti punchs finissent de me persuader qu'elle passera le palier avant la tombée de la nuit.
    Négatif, je termine la soirée seul et trop ivre pour me rappeler où je couche ce soir.

    Je me réveille le lendemain, accoudé au zinc de ce rade au bord du port. J'avale des verres de blanc afin de ne pas redescendre trop vite. Je sais que je suis à quelques mêtres d'elle. Elle ne vient pas non plus.
    Je passe la nuit dans un bar d'hotel à nouveau trop bien pour mes sneakers me payant des verres de champagne avec l'argent que n'ai pas. La patronne me jure que l'établissement est complet...

    La ville change...
    Sans moi... 


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  • Je passe de la mégalopole, à la mégapole jusqu'au désert.
    D'un simple mouvement de curseur.
    La soul devient électronique et le rock ne trouve pas sa place malgré la traversée intégrale de Pico Street.

    Et je retiens à nouveau les paysages sans horizon. Sans frontières?
    Big Sur sent la perdition d'avant retrouvailles. La tentation vers l'abandon totale puis le don.

    Le capot rouge de la voiture défile à très vive allure.
    You know you need it, I need it too
    You know you need it, it's good for you
    We're gonna move

    Je ne sais plus où était ces néons
    et me perds
    Au delà des frontières.


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  • Lord, I wish I could be peaceful
    But there can be no sequel
    Now freedom must be fundamental
    In Johannesburg or South Central
    On the mic', 'cause someone should tell 'em
    To kick in the township rebellion

    YEAH! WHAT ABOUT THAT SUCKER! 


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  • And we don't read the papers, we don't read the news
    Heaven's never enough, we will never be fooled

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  • Take this sinking boat and point it home
    We've still got time
    Raise your hopeful voice you have a choice
    You've made it now


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