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Par buildingsteam le 15 Mai 2008 à 12:37
I held on as tightly as you held onto meMes cigarettes sont passées du jaune au rouge.
Sa poitrine était trop facilement dévoilée.
J'ai choisi une boisson très peu alcoolisée.Ses cheveux ne sont pas assez sombres.
Son haut trop coloré et ses paroles trop ou pas assez insensées.
- "Santogold? Mais c'est qui Santogold?"
Seuls mots que j'ai attrapés.J'étais quelque part entre Niram et le Vieux Port.
Hésitant entre la peur et les butterflies.
La main sur cette photo toute rose.
Photographie comme moyen de communiquer.Mes yeux me piquaient.
Fatigue.
Angoisse.
Butterflies.Je ne ferme plus mes volets pour mieux te voir si passes la porte grise.
Contrejour pour mettre en valeur tes couleurs.
Viendras tu avec ton maillot noir?
Auras tu les cheveux détachés?Ne me rends pas ma musique.
Cinematic... Cinematic... Cinematic...
Vivement la saison des festivals...I held on as tightly as you held onto me
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Par buildingsteam le 12 Mai 2008 à 15:59
15h30
Je suis incapable d'écrire.
De raconter l'histoire15h00
Je suis rentré chez moi.
Seul14h44
Le soleil me brûle le dos et la nuque.
Je n'ai pas beaucoup dormi cette nuit. Les coups de soleil. Ou l'Entre Deux Mers...
Cinematic Orchestra en boucle.14h43
Les lettres de sa ville disparaisse dans le tableau noir de la gare.
Faux espoir.14h42
J'attends
Au cas où
Heure HAvant
Je voulais être présent. Ne rien regretter.
Me plonger une dernière fois dans ce regard.
Trouver un mot de plus... Que je nai pas trouvé...Echanger.
Un bout de tissu contre un bracelet.
Une date contre le plus beau mot de la langue.
Des pixels sur un écran noir et blanc.Je suis mélo. Chiant.
J'ai les jambes molles.
Je perds mon scalpel.Cette angoisse est lointaine. Trop de jours sans cette sensation.
J'ai beaucoup trop parlé.
Pas réussi à cacher mes peines. Foutue larme au coin de l'oeil. En plein sourire.Et je défends l'idée du "No Frontier".
Alors pourquoi ces quelques kilomètres m'effraient ils?
Pourquoi cet escalier?
Je hais cette tête sur mon corps.By the cracks of the skin I climbed to the top
I climbed the tree to see the world
When the gusts came around to blow me down
Held on as tightly as you held on me
Held on as tightly as you held on meAprès
Elle est la première à rejouer.
Son nouveau mot est incroyable.
Et je ne sais quoi répondre. Hésitant entre mon personnage de clown, celui qui souffre et celui qui aime.
Je passerai le reste de la période à guetter cet horrible son qui m'annoncera la suite du jeu.
2 commentaires -
Par buildingsteam le 30 Avril 2008 à 11:42
How does it feel?Tu es perdue.
How does it feel?
Parce que je suis égoïste. Et rancunier. Et fatigué...
Je ne veux plusTo be on your own
Des nuits d'alcool bon marché dans des bras sales et faussement rassurants.
With no direction home
Tu ne sais pas ce qu'est un lieu...
Tu évolues dans un triangle. Chaque côté est ce que tu connais le mieux. Tu fixes tes frontières. Tu parles d'aventures sans jamais traverser les ponts.Like a complete unknown
Des mensonges à l'indifférence.
Like a rolling stone
Il est trop tard
1 commentaire -
Par buildingsteam le 9 Avril 2008 à 00:41
photo : building steam
Le désert est un rêve.
Survivant du désert, il reste tout autant mystérieux. Le sable a transpercé ma peau et je reste à jamais marqué par son étendue.
Je suis sec à vie. Je ne lui ai laissé aucune trace d'eau ni de sel.
J'ai bu le mezcal en Europe pour me rappeler son odeur. Rien à faire.
Je suis marqué pour toujours. Je sais que je dois y retourner.
La route qui le traverse est un tatouage sur mes rêves.Le désert n'a aucune frontière. Il ronge les villes et les routes. Recouvre les constructions de sable.
Il est vrai.
Le désert n'a aucune frontière. Il ronge les perceptions et les certitudes.Je pense à la perspective.
Celle de la mine d'or.Son silence est vertigineux.
Je n'ai jamais connu une absence de sons aussi violente.
Le vide est une mélodie parfaite et ennivranteEnjoy the silence
1 commentaire -
Par buildingsteam le 20 Mars 2008 à 18:32
J'ai la gorge sèche à force d'écrire.Sa tête verte et ses yeux rouges ne me font plus peur.
Je ne mangerai pas votre foie de veau et ne prendrai pas vos petites pilules.
Ne me forcez pas à porter cette immonde chemise rose passé et oubliez vite ce pantalon trop court.Je vis dans un ailleurs que vous ne sonderez jamais.
Un ailleurs bouclé pour toujours que je ne défriserai sous aucun prétexte.J'étais à gauche quand tu regardes la scène, à côté de cet animateur télé pour enfant.
Je pense que c'était ton épaule; elle était fascinante.Ton épaule.
Je t'aime comme on aime Casper.
Je t'aime parce que je ne te reverrai jamais. Ce n'est pas ce qui fait de toi quelqu'un d'unique. C'est ce qui fait de toi une épaule.
Je t'aime autant que ce genou du métro ou ce coude de la terrasse du bistrot.Mais il faudra nous trouver d'autres affinités car je ne reviendrai pas les écouter.
C'est fait.
Et beaucoup trop douloureux.Ce qui est con c'est qu'on est sorti par la même porte.
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