• J'occupe un espace.
    Libre et sans frontières.
    Accessible et secret à la fois.

    J'occupe un temps.
    Aléatoire et pervers.
    Modulable et lent.

    Nous occupons un espace et un temps.
    Parfois, nous nous croisons.
    Malheureusement diras-tu...

    Tu aimes y coller des étiquettes.
    Souvent sans savoir.
    Building Steam est hors du réel.
    Il occupe un temps et un espace propre à lui.
    Déconnecté des êtres de chair.
    Il fallait le savoir avant d'interpréter.

    Building Steam est une parcelle de la Compagnie.
    Qui ne se permet pas des rapports ou des accidents avec le concret.
    Qui presse ses expériences pour en retirer un jus comestible uniquement par lui même.

    Tu te trompes.
    Et la colère engendre la colère.
    D'autres ont payé.

    Je suis sorti une heure de l'espace que je m'étais délimité.
    Un soir de mai, mon corps s'est vidé de toute colère.
    Grâce à l'angoisse et son opposé.
    En une nuit, vous avez réussi à faire renaître ce sentiment.

    Building Steam est encore failible.
    Heureusement.

    Et cette rage s'est dissipé dans les bulles et la musique.
    Heureusement.

    Toi, je ne t'en veux pas.

    Toi, je ne t'en veux pas non plus.

    Et finalement, toi non plus. Mais c'est différent.

    Yes! I'm a Long Way from Home

    Dans un espace et un temps que je suis seul apte à comprendre.


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  • Hey Hey Hey
    Pour de vrai
    Yeux dans les yeux
    Deux mains autour du papier kraft

    Le reste n'est que du rêve
    La suite d'images que je fantasme depuis des mois
    Le montage virtuel de ce que je désire

    Concret
    Une seule ligne droite
    D'ouest à l'est
    A/R
    Avec toi pour choisir la musique
    Avec toi pour adoucir la température


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  • Il reste pourtant le son électrique des guitares.
    Ce miniscule beat minimaliste que tu perçois derrière l'écran noir.
    Ou ce sample pas inconnu dont tu ne te rappelles jamais le nom.

    Mais tu as raison.
    La médiocrité est partout.
    Dans les mots, les images et les sons.
    Ils ne dégraissent rien, donnant à chaque mot la même importance, la même tonalité.
    Ils sont paillettes, surexposés ou fluorescents.
    Vides.
    Pensant laisser une trace, ils font le contraire. Prennent leur vacuité pour un évènement.
    Tellement temporels.
    Factuels.

    Je choisis la résistance inutile, avec mon ancien slogan en ligne de mire.
    Mad Mike, I hear your groove.
    Je trace une ligne.
    De poudre, de terre et de rien.
    Une ligne qui se courbe, se déforme, s'efface parfois même.
    Pas un mur, une ligne.

    Je persiste donc.
    Persuadé de proposer.
    Une image, un son ou un mot.
    Proposer ce que l'on m'a un jour proposé et qui me forge.
    Et me déconstruit.

    S'il en reste un, ou deux ou trois.
    A vous;
    C'est un corps que vous lisez.
    Un corps qui bat au milieu d'autres.
    Un corps qui fait respirer son cerveau.

    Et s'il ne reste que moi.
    Il restera un corps.

    So long... 


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  • I believe there's a time and a place
    To let your mind drift and get out of this place
    I believe there's a day and a place
    That we will go to, and I know you wanna share

    Les masques tombent.
    Le secret ne sera bientôt plus gardé.
    Et dans ma voix, trahison.

    There's no secret to living
    Just keep on walking
    There no secret to dying
    Just keep on flying

    Je reprends goût à la compilation.
    Pragmatisme des enchainements, sens de la progression, mystère.

    I'm gonna die in a place that don't know my name
    I'm gonna die in a space that don't hold my fame

    Et je défends cette voix du cowboy des plaines.
    Ridiculement sexy. I suck.
    Je la joue cool, détendu.
    Mes élastiques craquent, s'usent, meurent.
    Je garde un poignet vierge de toute trace de rouille.
    Je suis un lapin dans tes phares.
    Nerveux, pas sec.
    Electric ballroom love.
    Keep me quiet.
    Je pense au coffre rouge de la mustang en sortie de tunnel.
    Malibu Beach.
    Je suis enfant. Gamin. Ado. Teen.
    Je fume des fortes.
    Paquet rouge comme un premier paquet.
    Lazy - lAzy - laZy - lazY
    Plus de sens.
    nawak!
    Je chut (pas de faute)

    Butterflies 


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  • Je dors à quelques kilomètres du fleuve.
    J'entends parfois les sirènes des ferries qui débarquent des centaines de touristes empruntant ma rue à la découverte du coeur de la ville.

    Je rêve parfois des lumières multicolores du quai, balises m'indiquant le retour lors des soirées alcoolisées  au bar de la petite place.

    Si je longe ces quais, je parviens au bassin. Lieu irréel, thêatre de notre dernier diner. Celui où je lui faisais découvrir mon refuge de création. Je me rappelle qu'elle avait ôté son pull, en plein hiver. Il ne s'était rien passé. Je ne l'aimais pas.

    Toi, tu habites loin du fleuve.
    Pourtant, je t'imagine déjà.

    Dis moi HARMONICA et je te présente le fleuve. 

     


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